Description du projet

Le projet du rehaussement du réseau de télécommunication de l’UQAM, de nature technologique est un projet crucial pour l’institution puisqu’il touche l’ensemble de sa communauté et de ses domaines d’affaires.

Rappelons que ce projet global se découpe en trois phases distinctes qui sont les suivantes :

  • Phase 1 : Rehaussement des équipements de distribution et d’accès (Terminée) voir archive phase 1.

  • Phase 2 : Déploiement du réseau sans-fil à l’ensemble du campus (En cours).

  • Phase 3 : Rehaussement du centre de données et de sa sécurité (en préparation - volet pare-feu).

Phase 2 - Sans fil

Sans aucun doute, la mise en place d’un réseau sans fil d’entreprise contribue à augmenter la productivité lorsqu’il est possible d’y accéder à partir de n‘importe où à l’intérieur du lieu de travail et d’étude, n’importe quand de façon fiable, sans compromettre la sécurité des informations transmises.

Dans le but d’améliorer l’expérience utilisateur, l’UQAM désire étendre son réseau sans fil à l’ensemble de son campus et offrir un service uniforme, robuste, fiable et rapide.  Afin d’atteindre ces cibles, l’architecture sans fil existante doit être renouvelée pour être conforme aux nouveaux standards et aux nouvelles normes des services sans fil actuels en plus de pouvoir gérer un nombre accru de points d’accès.

La phase 1 du projet de rehaussement réseau, pré-requise pour la phase 2 concernant le sans-fil, a permis d’installer des commutateurs de nouvelle génération de Cisco. Ces équipements ont été ajoutés à la couche d’accès existante afin de permettre le raccordement des bornes sans fil futures au reste de l’infrastructure filaire. Un commutateur supplémentaire a été ajouté par salles de télécommunication durant la phase 1 en vue du déploiement de bornes sans fil dans le cadre d’un projet de couverture complète des pavillons de l’UQAM (sauf pour quelques exceptions). 

Statut actuel :  Le projet est complété à plus de 90%

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Respect des normes canadiennes en regard aux « radiations » du Wi-Fi

  • Tout appareil émettant des radios fréquences au Canada doit répondre à plusieurs normes et être certifié par « Innovation, Sciences et Développement économique Canada » (anciennement Industrie Canada).
    1. La norme la plus pertinente dans notre cas est la norme CNR-102(Conformité des appareils de radiocommunication aux limites d'exposition humaine aux radiofréquences (toutes bandes de fréquences)). Cette norme s’applique pour tout appareil émettant à plus de 20 cm du corps humain. Elle valide que l’appareil respecte la puissance d’émission RF maximale permise par la norme. Cette norme est plus générale et ne s’applique pas uniquement au Wi-Fi.
      1. Dans notre cas, les APs seront installés à plus de 20 cm des personnes. Ils sont généralement installés au plafond donc à une hauteur moyenne de 9 ou 10 pieds. Quelqu’un qui mesure 6 pieds serait donc à une distance minimale de 90 cm s’il était debout sous l’AP.
    2. La deuxième norme qui est pertinente est la norme CNR-247 (Systèmes de transmission numérique (STN), systèmes à sauts de fréquence (SSF) et dispositifs de réseaux locaux exempts de licence (RL-EL). Cette norme est plus spécifique et s’applique aux équipements numériques transmettant sur les bandes non licenciées (ISM et UNII sur le 2.4 et 5 GHz). Cette norme définit la puissance d’émission maximale d’un appareil selon la fréquence et le type de modulation que l’appareil utilise.
    3. Si un appareil est certifié pour ces deux normes alors il est jugé sécuritaire par Santé Canada. Dans notre cas, les APs Cisco qui seront installés sont homologués pour les deux normes (voir tableau).

  • Au niveau des puissances maximales d’émission RF, les normes stipulent qu’en 2.4GHz la puissance maximale doit être de 100mW. Dans notre cas, à l’UQÀM, les APs seront configurés pour émettre en moyenne à une puissance entre 1.5 et 25 mW. Donc on est encore loin du maximum.
  • D’autre part, on vous invite aussi à lire ce document émis par le gouvernement du Canada qui discute justement de la sécurité et le wi-fi :

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/vie-saine/votre-sante-vous/produits/securite-technologie.html

    1. Il est entre autres stipulé que : « Tant que les niveaux d'énergie RF demeurent inférieurs aux limites prescrites dans les lignes directrices de Santé Canada sur l'exposition aux RF, les données scientifiques actuelles corroborent l'affirmation que les émissions d'énergie RF des appareils Wi-Fi ne sont pas dangereuses. »
    2. Réduire le risque : Santé Canada croit qu'aucune mesure de précaution n'est nécessaire, car les niveaux d'exposition à l'énergie RF provenant de la technologie Wi-Fi sont généralement bien inférieurs aux limites de sécurité canadienne et internationales. Comme tout produit, les appareils Wi-Fi doivent être utilisés conformément aux directives du fabricant.
    3. Soulignons aussi que même si on déplace le point d’accès plus loin de l’usager, si l’employé utilise le Wi-Fi avec son portable ou son cellulaire, ces appareils qui émettent un signal RF seront plus proche de l’employé que le point d’accès. D’ailleurs, un téléphone émet un signal RF beaucoup plus fort sur le réseau cellulaire que sur le Wi-Fi. Le téléphone doit pouvoir communiquer avec la tour cellulaire pouvant se trouver à des kilomètres de l’usager.  Et finalement, nous devons mentionner également que les fours à micro-ondes et les tours radios (AM et FM) émettent du signal RF

Un rapport du Gouvernement du Québec : Démystifier les radiofréquences 


Avancement global des installations



hase 3 - Sécurité et centres des données. Volet : "Les pare-feux"

Cette phase assez complexe doit implanter de nouvelles façons de gérer les télécommunications pour les deux salles de serveurs et renouveler plusieurs services de sécurité informatique. Cette phase se découpera en plusieurs volets et certains éléments ont déjà été livrés. Le volet en cours qui demandera un changement des pare-feux actuels va inclure les pare-feux de nouvelle génération (NGFW), un système de prévention d’intrusion (IPS) et un service de réseau privé virtuel (VPN). Ce volet critique et important est en attente de la signature du contrat avec le fournisseur de service. L'environnement de test a été concluant avec la solution retenue.


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